2ème étape

Les neurologues libéraux et les gériatres

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Les médecins spécialistes, les plus fréquemment impliqués dans le cadre du diagnostic et du suivi des personnes atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée, sont les neurologues et les gériatres (et plus rarement les psychiatres).

 

Les neurologues exercent soit au sein d’une consultation mémoire, soit en libéral dans un cabinet en ville. Les médecins gériatres exercent presque exclusivement au sein des consultations mémoire. Il est beaucoup plus rare de trouver un gériatre installé en libéral (surtout en zone rurale).

A la différence de la consultation mémoire où l’ensemble des examens est effectué sur place, en libéral, l’imagerie cérébrale et le bilan neuropsychologique seront réalisés en dehors de la consultation avec le neurologue.

 

Seuls les médecins spécialistes sont autorisés à prescrire pour la première fois les traitements recommandés pour la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées. Les traitements actuels ne sont pas curatifs, mais peuvent ralentir la progression symptomatique de la maladie. Les recommandations de la Haute autorité de Santé (HAS) préconisent  une consultation avec le primo prescripteur tous les six mois la première année puis une fois par an.

C’est le médecin spécialiste qui pose le diagnostic de la maladie d’Alzheimer et l’annonce au patient. C’est ensuite le médecin généraliste qui, après avoir échangé avec le patient et son entourage sur la bonne compréhension des enjeux du diagnostic, leur propose un plan de soin et d’aides.

 

Au-delà d’un an, une concertation pluri-professionnelle avec le patient, son aidant, le médecin généraliste traitant, le gériatre, le neurologue ou le psychiatre est préconisée pour réviser la prescription et vérifier l’intérêt pour le patient de poursuivre le traitement et ce, afin d’assurer un suivi de qualité et personnalisé.

France Alzheimer

Nos conseils

Il faut pouvoir établir dès le début une relation de confiance avec le neurologue qui va assurer le suivi de votre proche malade ; c’est indispensable pour la poursuite de la prise en charge. Il est important que vous vous sentiez à l’aise pour aborder avec lui les questions que vous vous posez et les difficultés que vous rencontrez.

 

D’autre part, si votre proche est opposé à l’idée de voir un neurologue ou de se rendre en consultation mémoire, on peut lui proposer de réaliser un check-up complet qui prend la forme d’un bilan gériatrique (bilan des troubles de la mémoire, des fonctions sensorielles, nutritionnels, rhumatologiques…) qui se réalise en hôpital de jour gériatrique.